jeudi 22 juillet 2021

Un grand merci à tous les jeunes poètes qui ont participé à la 7e édition du concours de poésie Matiah Eckhard!

                                          Clara Makhoul, premier prix de poésie "Université"

Le 7 juin 2021, le jury du prix de poésie “Matiah Eckhard” a proclamé les noms des lauréats qui ont participé à la 7e édition du concours organisé par l’association Euromédia Communications, dont le siège est aux Matelles (France, 34).

Cette année, la participation a doublé par rapport aux autres années : 243 poèmes du monde entier. La pandémie et le confinement ont probablement suscité une plus grande envie d’écrire ! 

La dimension interculturelle du prix de poésie émerge à travers les textes provenant des quatre coins du monde: France, Italie, Belgique, Roumanie, Congo, Bénin, Cameroun, Haïti, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Pologne, Tchad, Togo, Soudan, République Dominicaine...

Voici les noms des lauréats:

Premier prix université : Clara Makhoul, Mon illumination, étudiante faculté de médecine de Lyon ; premier prix ex aequo lycée : Jennifer Sabatini, Le funambule, lycée Georges-Cuvier de Montbéliard (25) ; Marilou Fléchier, Wildlife, lycée Théophile-Roussel de Saint-Chély-d’Apcher (48) ; premier prix ex aequo collège : Esther Maurel, Les mots des maux, collège Nina-Simone de Lille (59) Clémentine Huc, Poème, collège Saint-Gély-du-Fesc (34). Et bien d’autres lauréats ont reçu une mention spéciale du jury.

L'association Euromédia Communications tient à valoriser les créations poétiques des jeunes à travers la publication de leurs textes: en effet, les poèmes sélectionnés ont été proposés pour la publication dans le Florilège des écrivains en herbe, publié par l'Académie de Montpellier.

Les thèmes abordés par les jeunes poètes révèlent leurs préoccupations les plus profondes : l’amour pour les animaux et la nature, le harcèlement et la violence verbale, la discrimination et l’homophobie, la solitude et le confinement, la crise écologique...

L'association a offert aux jeunes lauréats des chèques ainsi que des livres de poésie.

Grâce à sa page Facebook  le concours a favorisé la création, au fil des années, d’une communauté internationale de jeunes auteurs qui ont la possibilité de dialoguer entre eux autour de leur création poétique.
Vous pouvez découvrir les poèmes des lauréats sur le site du concours https://www.matiaheckhard.fr/

la presse en parle:

https://www.leprogres.fr/culture-loisirs/2021/06/16/la-burgienne-clara-makhoul-s-illustre-au-concours-international-de-poesie

https://www.midilibre.fr/2021/07/20/concours-de-poesie-matiah-eckhard-edition-2021-9682989.php

https://www.adiac-congo.com/content/prix-matiah-eckhard-categorie-universite-le-congolais-tristell-mouanda-moussoki-distingue

Mon illumination 

J’écris sur le papier, l’infini de mes pensées,
J’illumine, par les mots, l’obscurité de mes maux,
Je rêve, lettre par lettre, d’ôter la douleur de mes sanglots,
Et je révèle, avec ma plume, la tristesse de mes nuits étoilées.

Enfant de la lune, mon esprit ne cesse de scintiller dans les cieux,
Effleurée par la brume, mon regard plonge dans l’âme ensoleillée de ses yeux,
Cette lueur, douce, mélodieuse et suave panse le chagrin de mon cœur,
Par son éclat qui traverse les nuages, s’éteignent mes craintes, mes peines et mes peurs.

Les astres, à chaque instant, me murmurent tous les secrets de l’univers,
Dès lors, mon corps abandonné, nos ressources dans une galaxie imaginaire.
La Voie lactée me sourit et ma peau frissonne de cette étreinte,
Ainsi, le cosmos s’est adouci et la lumière efface mes pleurs et mes plaintes.

Déjà, la volupté de la vie, en mon âme vibrante s’est recueillie,
Comme une histoire fleurie, les cicatrices pesantes ont guéri.
Soudain, bouleversée par le monde, je contemple la nature éperdue,
Et même quand l’orage gronde, le bonheur demeure à jamais suspendu.

Infiniment seule face à la pureté et la lucidité du firmament,
j’entends, au loin, raisonner le rire du soleil, innocemment,
Cette mélodie harmonieuse, tendre et touchante, apaise l’agonie de mon être
Car dans ce cri désespéré, muet et poignant, ce sont des ailes que les constellations me font naître.
 
Désormais, les larmes, tel un soupir ineffable, dans les étoiles se meurent,
Déjà le nouvel ange, des traces ineffaçables, crée l’esquisse d’une fleur,
Alors, un teint vermeil, poétique et brillant éclot aux yeux de l’univers,
De ce secret, comme la lune, luisant, est engendrée, éternellement, la plus belle des lumières.
 

Clara Makhoul
première année de faculté de médecine à Lyon
Premier prix Université